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10.5.11

Une librairie pour étancher sa soif
























(Cliquez sur l'illustration pour l'agrandir)

"Soif de Lire", un joli nom pour une jolie librairie. 
Qui propose d'exquis moments et accueille toujours avec bonheur ses habitués et ceux qui vont le devenir.
Les rencontres avec les auteurs y sont gracieuses et décontractées.
Une toute petite terrasse aux beaux jours, c'est le moment d'en profiter, pour lire des magazines qui ne vont pas vous tomber des mains, y boire un succulent chocolat, un thé ou un jus de fruits accompagné de quelques mignardises. Miam!
A chaque fois que j'y suis passé, je m'y suis toujours délesté de quelques sous pour assouvir ma... soif de lire (ça tombe bien, promis je ne l'ai pas fait exprès).




















(Cliquez pour mieux voir, mieux lire, vous mettre l'eau à la bouche)




L'actu et les coups de coeur de "Soif de lire",  c'est par ici que ça se passe!
Je viens même de m'apercevoir que mon blog fait partie de la "short list", merci Jennifer.



Biographie de l'auteur invité le 21 mai, que vous irez forcément rencontrer:


"Marie Dorléans a commencé son parcours par des études de Lettres et d’Histoire de l’Art qui ont révélé son appétit pour l’écriture.
Parallèlement à cela elle animait des bibliothèques de rue pour des enfants dont elle retient de beaux moments de lecture.
C’est en entrant à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg qu’elle relie enfin la lettre à l’image!
Elle sort diplômée de l’atelier d’illustration en juin 2010 en héritant d’une belle énergie qu'elle souhaite à présent redéployer!
L’invité est son premier livre.

L’invité est un cheval rouge. Une sorte de chimère. Il surgit dans la vie du personnage au moment opportun, au cours d’une promenade dans la campagne alentour. Il est accueilli avec enthousiasme, hébergé avec joie. L’invité ne se fait pas prier. Il s’installe, prend ses habitudes, s’insinue. franchement. Ne laissant jamais son hôte en paix, il accapare ses amis, occupe l’espace jusque dans ses moindres recoins, omniprésent. Voire invivable. Comment se débarrasser d’un tel habitant ? Comment retrouver sa tranquillité d’esprit ? Comment passer/penser à autre chose?...

L’Invité, d’où vient-il ? Comment cette idée, je veux dire ce cheval, est arrivé dans votre tête?
- J’ai grandi avec des chevaux alors ils ont toujours été bien présents dans ma tête puisque je les apercevais à chaque réveil lorsque j’ouvrais mes volets! Nous avions également une petite ponette lorsque j’étais enfant et ma mère s’amusait parfois à la faire rentrer dans la maison. J’ai donc déjà pris le thé avec un cheval ! Mes amis aimaient toujours beaucoup venir chez moi car ils n’avaient généralement pas ce type de compagnie chez eux ! Nous passions pour de doux fêlés mais je crois que j’aimais bien cela! L’idée de ces pensées qui vont, qui viennent et que nous laissons tranquillement s’étirer en nous m’est très familière. J’ai souvenir, petite, d’avoir passé des heures entières à me laisser balader par mes rêveries... J’adorais cela! Je convoquais et révoquais à ma guise des pensées loufoques!
Est-ce votre façon personnelle de faire, avec vos «invités»?
- J’habite dans un tout petit appartement et il est vrai que lorsque j’ai plus de 3 invités en même temps on se retrouve vite «hors cadre»! Cela fait partie du charme des petits espaces! Quant au rituel du thé, j’ai découvert, en arrivant à Strasbourg, les joies du «café kuchen» ce qui, peut-être, m’a inspiré quelques passages de mon histoire!
Pendant vos études aux Arts Déco (Strasbourg), avez-vous travaillé l’illustration jeunesse en particulier ? Aviez-vous déjà écrit des histoires?
- Oui, aux Arts Déco, j’ai travaillé essentiellement l’illustration jeunesse même si les exercices m’ont aussi amené à penser des histoires pour un public adulte... ce que j’ai également beaucoup apprécié! Mais je dois avouer que j’ai une nette attirance pour l’album jeunesse... j’y crois beaucoup et c'est vraiment là que j’ai envie de mettre mon énergie ! Avant L’Invité, j’ai imaginé et illustré d’autres histoires qui n’ont pas encore trouvé d’éditeurs! J’ai également des idées plein mes tiroirs que je dois maintenant travailler, repenser pour les rendre intéressantes !
Quelle technique avez-vous utilisé pour illustrer L’Invité?
- J’ai utilisé un stylo noir très fin pour le décor et le personnage que je souhaitais volontairement gris et très fouillés. Pour le cheval, j’ai découpé sa forme dans du papier canson pour pouvoir avoir un aplat parfait sans contour. Je souhaitais absolument qu’il contraste avec le reste... qu’il soit vraiment une intrusion, une apparition qui ne serait pas faite du même bois que le reste ! 
La décoration intérieure de la maison est si singulière, à quoi pensiez-vous en la dessinant?
- Ah! je pensais à une petite maison en brique rouge dans une campagne française un peu désertée! Une maison de famille donnée à ce monsieur car il en était le seul héritier! J’aime bien lorsque le décor est lui aussi traité comme un personnage! J’avais envie de créer un léger doute sur ce que voit le lecteur: en apparence ce petit monsieur semble assez triste avec un petit côté vieux garçon qui aurait grandi dans ses pantalons et à la fois il vit dans un intérieur où les choses semblent vivantes, un peu magique, comme ce fauteuil-serpent sur lequel il est assis ou les petits yeux cachés dans les placards de la cuisine! J’avais envie de tout ces échanges de regards, que le lecteur soit lui aussi regardé comme un complice de cette histoire, de cette fantaisie.
Tout cela est-ce vraiment sérieux? C’est la question que pose le décor! Pour le choix des meubles il est vrai que je me suis inspirée de mobilier ancien car j’adore ce répertoire de formes!
Quelle sensation avez-vous éprouvé lorsque vous avez vu l’album imprimé?
- J’étais ravie, un peu surprise par cet objet que je devais apprivoiser! Et puis surtout cela m’a tout de suite donné envie d’en faire d’autres!

Interview parue sur le site de la librairie La Courte Echelle à Rennes


Sites parlant de l’Invité:
-http://www.soupedelespace.fr/leblog/des-idees-plein-la-tete/
-http://pagesdencre80.canalblog.com/archives/2011/03/22/20672910.html
-http://lacourteechelle.hautetfort.com/archive/2011/03/23/l-invite-mariedorleans.html

30.12.09

Des goûts et des couleurs...



















Je déambulais entre la place du Temple-Neuf et la place des Etudiants.
La décoration de Noël sur la façade en trompe-l'oeil du bâtiment attirait encore et toujours les touristes, les flashs crépitaient.
Mon oeil fut soudain attiré par les produits proposés en vitrine que je sais souvent très bons.
Sur ce coup pourtant, je fus un peu surpris par cette pâtisserie qui ne me sembla pas du meilleur goût.
Des relents quelque peu frelatés, allez savoir pourquoi...
Qu'en pensez-vous?

10.6.09

Che Guevara, Vespa, même combat

















Au coin de la rue des Juifs et de la rue des Pucelles, une vitrine bien colorée qui retient l'oeil (c'est un peu fait pour ça, une vitrine de magasin n'est-ce pas?).

Sur l'air du revival, beaucoup d'humour aussi:
par exemple, Che Guevara devient "CheGuevars'heim et la fameuse route 66 se transforme en route 67, celle du vin natürlich.

11.1.09

En attente


















(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

Devanture avenue de Périgueux à Bischheim.

17.6.08

Thé du Japon à l'aube









































Le Thé des Muses, jolie maison de thé située 51, rue du Fossé des Tanneurs, organise régulièrement des dégustations.

Cette fois, il s'agissait de déguster des thés japonais, dans le Parc de l'Orangerie, au lever du soleil.


Belle idée qu'une météo moyenne pour un mois de juin n'a heureusement pas réussi à gâcher.

C'est donc, à l'aube, confortablement installés sur de moelleux tapis que les deux maîtres de cérémonie ont permis à 10 personnes de découvrir 3 superbes crus.


Joli moment de sérénité et aussi une belle manière de redécouvrir le parc de l'Orangerie.


Pour voir toutes les photos, cliquez ici.

Le site du Thé des Muses

Découvrez la belle démarche philosophique de Nikosan, illustrateur passé maître dans l'art du thé.

2.5.08

Messieurs les Allemands, achetez les premiers!

















Strasbourg est une ville française, selon la plupart des dictionnaires et encyclopédies à disposition.

Cela n'a pas toujours été le cas.

Certains commerçants de la rue d'Austerlitz ont dû garder leurs éditions de 1871 ou de 1940.

Est-il à ce point périlleux de parier sur la bonne volonté des touristes germaniques de se mettre un peu aux langues étrangères lorsqu'ils visitent leurs frontières extérieures...?

Je sais bien que certains sont prêts à beaucoup de choses pour des questions économiques, par exemple oublier la question des droits de l'homme en visitant la Tunisie ou en préparant des contrats juteux en Asie.

Alors bien sûr un petit commerçant qui vend des sandwich(e)s, pourquoi lui faire un procès d'un autre âge à l'heure de l'Europe?

Et puis, l'idée maîtresse dans le commerce a toujours été "savoir s'adapter", n'est-ce pas?

Oui, oui, poursuivons ainsi et le francophile sera bientôt une espèce protégée en réserve à côté des tigres ou des ours polaires.

20.2.08

Coopérative

















Je me souviens de la Coop de mon enfance, qui se trouvait tout juste à mi-chemin de mon domicile et mon école primaire.

Etait-ce le mercredi que j'y accompagnais ma mère?

Le tapis roulant me fascinait, tout comme la caisse enregistreuse avec ses grosses touches. Rien à voir avec celles que l'on peut voir aujourd'hui.

J'ai un doute: ma mère mettait-elle ses achats dans un petit carton ou du papier kraft? Du papier kraft, je crois.

De temps en temps, je rentrais à la maison avec un milky way.

Ce n'est pas celle de la photo, qui se trouve à Bischheim.

J'ai trouvé quelques informations sur cette enseigne fort connue des Alsaciens:
  • Fondée en 1902 par 125 familles strasbourgeoises, l'Union des Coopérateurs d'Alsace est une société coopérative qui fut créée dans le but d'acheter ou de fabriquer des denrées alimentaires et non alimentaires pour les revendre au prix le plus juste,
  • Le 1er magasin Coop fut ouvert rue des Dentelles à Strasbourg,
  • Dans les années 30, on compte plus de 130 "Coopé" (comme on les appelle),
  • Le premier supermarché en libre service de l'enseigne fut créé en 1961 à Strasbourg,
  • Aujourd'hui, ce sont 140000 familles qui sont sociétaires,
  • L'entreprise est le 2ème employeur privé d'Alsace avec 214 points de vente (qui est le premier?)
(Et ce billet n'est pas sponsorisé!)

18.11.07

Vive la France !
























Suite de ma promenade devant l'église St-Guillaume...
Pour le coup, on est bien loin de J-S Bach (cf mon billet précédent).
Notons tout de même un bel effort dans la recherche des couleurs, une certaine harmonie se dégage, la publicité semble raffoler du bleu, du rouge.
Pour la joie de vivre, on repassera.

13.11.07

Relâche

















Au coin de la place de Zürich, voilà une devanture d'un tabac-presse qui se laisse doucement aller à la dérive.
Crise de la presse, moins de fumeurs?

Les librairies de Paris ont déjà laissé la place aux magasins de fringues, à Strasbourg ce sera peut-être une banque de plus ou une boutique de téléphonie mobile.

17.3.07

La valse des étiquettes














Un peu de musique dans la rue des Hallebardes, en plein coeur du centre ville, à quelques mètres de la cathédrale. En face se trouve l'Italia, café bien connu des étudiants et de tous ceux qui apprécient de prendre un café ou une bière en reluquant les passantes. Cette rue est l’une des entrées de l’antique Argentorate.

Aujourd'hui, importante rue commerçante et bourgeoise de la ville, la rue des Hallebardes est, en effet, construite sur une importante voie romaine: la voie prétorienne, axe ouest-est du camp militaire romain d'Argentoratum.

Au fait, saviez-vous qu'en 451 Attila incendia la ville ce qui mit fin à la période romaine? Argentoratum allait progressivement devenir Strasbourg, la ville des routes.

Des hallebardes fixées sur la façade des immeubles de la rue rappellent les armuriers qui s'étaient établis ici au Moyen Age.































(c) Photo Patrick Bantzhaff
visitez le site de CRDP http://www.crdp-strasbourg.fr/archi_pat/articles/DH2_allemand01.php

Le site des Vitrines de Strasbourg consacre un article à la rue des hallebardes


Merci à Cat pour l'idée du titre.

25.1.07

Les macarons, c'est bon !




















Vous aimez les macarons ?
Les vrais, les bons, les tendres, les délicieux macarons ?

Eh bien, à Strasbourg, moi j'ai découvert ceux de la pâtisserie Kubler, avenue des Vosges.

Macarons aux fruits de la passion, à la framboise, au café...et évidemment avec à chaque fois un chocolat qui fait slurp slurp, miam, miam...

Vous voulez en savoir plus sur cette pâtisserie?
Allez faire un tour sur son site web.

Cliquez sur l'illustration pour démarrer la visite.
Vous y trouverez de délicieuses recettes, une histoire du chocolat,...














Au fait, cette fois-ci c'est Thomas (mon fils) qui a pris la photo des macarons.
Il est moins gourmand que moi mais il repère vite les bonnes choses.


6.12.06

Pains d'épices, suite
















Dans le billet précédent, j'évoquais la Saint-Nicolas.


Pourquoi ne pas profiter du marché de Noël pour aller y quérir quelques délicieuses gourmandises?


Comme, par exemple, les fabuleux pains d'épices de Mireille Oster?
Regardez comme ils sont beaux.




















Pour visiter le site de Mireille Oster, cliquez sur l'illustration ci-dessous.

30.11.06

Le Marché de Noël, couleurs et étalages


Le marché de Noël : c'est parti !



















D'après plusieurs sources, le Marché de Noël de Strasbourg (le Christkindelsmärik en Alsacien), serait le plus ancien de tous.

Je ne suis pas allé vérifier, je vous l'avoue.

Depuis quelques années, c'est devenu le rendez-vous de l'Europe puis du monde entier puisque les autorités municipales annoncent deux millions de touristes pour cet évènement lumineux et commercial.

Les enfants goûtent aux joies des décorations, des gourmandises sucrées pendant que leurs parents dégustent vin chaud sur vin chaud.

Les artisans sont pour la plupart revendeurs d'objets fabriqués bien loin d'ici et qui n'ont parfois rien à voir avec l'origine religieuse de la période célébrée.

Peu importe! Strasbourg est présente dans tous les journaux d'information, dans toutes les agences de voyage et finalement, on se dit qu'ils ont bien de la chance les touristes qui vont découvrir le foie gras d'oie, le Gewürtztraminer vendanges tardives ou grains nobles et le reste n'est que littérature.

17.11.06

Le marché de la place Broglie




















La place Broglie, plutôt impersonnelle, jouxte l'Hôtel de ville et l'Opéra.
Depuis le centre ville, elle représente le dernier poste architectural français avant de déboucher vers le quartier allemand.

On peut y "admirer" une statue qui rend hommage au Maréchal Leclerc et sa deuxième division blindée.

Les jours de marché, elle se transforme en agréable bazar. Les marchands y sont souriants, l'ambiance est bon enfant.

Le samedi, c'est le lieu de rassemblement des photos de famille avant ou après les mariages civils.

Et pendant la période de fin d'année, la place accueille le marché de Noël.