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15.2.13

Jean Dujardin à Strasbourg
































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Jean Dujardin, était de passage à Strasbourg, pour présenter "Möbius" d'Eric Rochant, son dernier film, en compagnie de Cécile de France.
Cela fait un moment que je pense que la France peut s'enorgueillir d'avoir un bel acteur, sensible, charmant et, ce qui ne gâte rien, particulièrement intelligent.
Je ne dois pas être le seul à le penser au vu du succès dont il peut se targuer.

En ce qui concerne le film lui-même, qui sortira sur les écrans le 27 février, je vous le recommande.

3.2.11

Sherlock Holmes à Strasbourg (4)







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Derniers préparatifs avant le tournage, au pied de la majestueuse cathédrale.
Du gravier répandu sur les pavés modernes de la place. 
Des décorateurs qui fignolent avec dextérité les façades repeintes à l'ancienne.
Des poules prêtes à pondre...ou presque! Plusieurs badauds s'y sont fait avoir et les ont cru bien vivantes.
Un étal de fleurs, bien fraîches celles-ci. On se prend à rêver d'un beau fleuriste sur la place qui resterait après le tournage.
Enfin, les chevaux firent leur apparition. Ils empruntèrent la rue du Dôme pour rejoindre leur refuge installé dans la cour historique de l'ancien hôtel de police rue de la Nuée-Bleue.

2.2.11

Sherlock Holmes à Strasbourg, encore... (3)















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J'ai bien aimé l'article de Marie Druart, du journal "L'Alsace" et je ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter :

"Pierre (*) est comédien professionnel. Faire de la figuration, très peu pour lui. Mais quand il s’agit de voir l’envers du décor d’une production de l’envergure de celle de Sherlock Holmes 2, c’est une autre affaire. Il a donc participé au casting, a eu la chance de ne pas poireauter trop longtemps dans le froid glacial qui s’était emparé de Strasbourg ces jours-là et d’être retenu.
« Le côté grosse machine me plaît beaucoup, même si j’y vais surtout parce que c’est un film d’époque. L’ambiance du XIX e siècle, Byron, Shelley, c’est vraiment un univers que je kiffe, sourit Pierre. Mais je ne me fais aucune illusion et mon excitation est toute relative, je sais bien qu’on va nous parquer comme des moutons derrière des barrières Vauban ! » Robert, pas Robert, Jude, pas Jude, le comédien n’en a que faire. Quant à la présence de Guy Ritchie : « Mouais, de toute façon on ne pourra pas l’approcher », lâche-t-il.
Le comédien n’est pas enclin aux rêveries de midinettes et les deux castings qu’il a passés n’ont rien fait pour arranger les choses. « La seconde fois, on était une trentaine en ligne. Un assistant nous a passés en revue, a confirmé si on était retenu ou pas et nous a attribué un rôle : habitant, commerçant, étudiant, dignitaire, soldat. C’était assez infâme, comme le moment où ils nous ont pris en photo avec une affichette sur laquelle étaient inscrit notre nom et notre numéro de téléphone », se souvient Pierre. « Ça faisait très Usual Suspects ! », commente François (*), un autre figurant.
Entre le casting et un essayage de costumes il y a quelques jours, dans les locaux de l’Ancienne Douane — le centre névralgique du tournage —, tous les figurants ont eu l’obligation de passer une visite médicale (lire ci-contre). Un fait rarissime pour ce genre d’embauche, assurent les figurants et les médecins concernés. Très grosse machine oblige, la production ne semble reculer devant aucune dépense pour assurer ses arrières.
François a déjà passé l’étape de l’essayage de costume à l’Ancienne Douane. Où l’affichette semble le moyen de communication préféré de la production qui en a placardé les murs. « Bagues tolérées », « N’entrez pas si vous n’y avez pas été invité », « Préférez les verres de contact aux lunettes », « Pensez à porter un tablier ou une serviette lorsque vous mangez pour ne pas salir votre costume », etc. Une manière simple et efficace de tout expliquer, tout spécifier, tout préciser.
Dans une salle remplie de portants sur lesquelles des centaines de costumes étaient accrochés, François a passé le sien. Une assistante a reporté le matricule du figurant sur son vêtement et un superviseur lui a indiqué les accessoires à ajouter le jour J. Les figurants qui, depuis le casting, avaient l’interdiction de se couper les cheveux et de se raser pour les hommes, font ensuite l’objet d’un taillage de barbe et d’une ultime recommandation : « Ne touchez surtout à rien d’ici le tournage. »
Puis vint le temps des autographes. Une signature pour le contrat, une autre pour la clause de confidentialité, à laquelle ils n’étaient donc pas soumis jusqu’à ce jour. Mais ce qui a surtout marqué François, c’est l’étonnant calme qui régnait dans le centre névralgique où grosse production ne rime pas avec excitation. « Ils sont tous vraiment très pros et très calmes. Les gens de la prod’ ne se la pètent pas, et il y a toujours quelqu’un pour détendre l’atmosphère avec une blague », raconte François. Les deux figurants n’auront pas de nouvelles de la production d’ici mardi, où un coup de téléphone devrait leur indiquer à quelle heure venir le lendemain.
Clause de confidentialité ou pas, sachez, chers lecteurs avides d’information, que nous ferons tout notre possible pour retrouver nos deux guest-figurants pendant le tournage afin de vous faire suivre la suite de leurs aventures. À la semaine prochaine, donc !

Quelques vitrines remises au goût d'époque.























"Quelque 220 comédiens et techniciens, 250 figurants et de nombreux chevaux (ont investi) les abords de la cathédrale de Strasbourg.
John Bernard, responsable de la société Peninsula Film, producteur exécutif du film et chargé des futures scènes strasbourgeoises vient de confier lors d'un point presse : "Un tournage d'une telle ampleur est rare en France en dehors de Paris", ce qu'il a raison de souligner.
(...) Ce tournage en Alsace coûtera au studio "au moins un million d'euros", en comptant notamment les décors, le cachet des figurants recrutés sur place, les frais d'hébergement et de restauration, ainsi que l'indemnisation des commerçants du vieux Strasbourg contraints de fermer boutique pendant plusieurs jours.

La production récupérera une partie de ces sommes via un dispositif de crédit d'impôt instauré en 2009 pour les tournages en France de films produits à l'étranger. Un "mécanisme très incitatif", qui pousse de plus en plus de productions étrangères à venir tourner dans notre beau pays." 


Julien, technicien de cinéma (2)























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J'ai fait la connaissance de Julien pendant les préparatifs de tournage du film "Sherlock Holmes 2" (cf l'article précédent).
Ce grand et souriant jeune homme - passionné de cinéma - est là pour permettre aux décorateurs de travailler efficacement sur la place et aux curieux dans mon genre d'éviter de se prendre une échelle ou de se faire écraser le bout du pied par le sabot d'un cheval.

Salut à toi, Julien (et quand tu veux pour parler d'Eastwood, Ford ou Huston)!

Le tournage d'une superproduction à Strasbourg? Elémentaire, mon cher Watson! (1)




























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Pour tous ceux qui habitent Strasbourg ou ses environs (de l'Alsace au Texas, paraît-il), vous n'êtes pas sans avoir remarqué certains changements place de la Cathédrale et place du Château.

C'est que 3 jours de tournage y sont prévus (à l'heure où vous lirez ces lignes, le premier jour sera déjà achevé). Ce n'était plus qu'un secret de polichinelle depuis déjà plusieurs semaines: le nom de code "Baker Street" signifiait "Sherlock Holmes 2".

La version Guy Ritchie (le réalisateur), Robert Downey Jr et Jude Law (les principaux acteurs) est en effet lancée et prend possession de la ville, remise au goût de la fin XIXème siècle.

J'avais choisi le premier volet des aventures du héros de Conan Doyle sauce "Kung-fu" et surtout "cucul" dans un avion pour m'en servir avantageusement de berceuse. Ce fut extrêmement efficace au-dessus des nuages.

Qu'en sera-t-il de celui-ci?

Il s'agit, paraît-il, de filmer dans notre belle ville, la scène d'ouverture du film. 
Des cascades, des chevaux, des explosions, du verre cassé, bref le feu d'artifices moderne bien connu d'Hollywood à destination des moins de 15 ans.

Pour cela, plusieurs corps de métiers locaux et internationaux se sont mis à l'ouvrage et ont su recréer l'atmosphère de l'occupation allemande (ou prussienne) sur quelques mètres carrés autour de la cathédrale.

Sur ces premières photos prises le 29 janvier, on peut apercevoir la boutique culture de l'angle de la rue Mercière progressivement transformée en magasin de porcelaine fine.
De même, l'office de tourisme va céder momentanément la place à une somptueuse boutique de fleuriste. Le distributeur bancaire n'est pas encore enchâssé pour faire place au décor (Un petit anachronisme serait d'ailleurs amusant et finalement pas si déplacé dans cette production qui n'en est pas à une près).

Les Strasbourgeois n'ont pas fait la fine bouche et se sont amusés et intéressés au spectacle de ces spécialistes de la décoration. 

Les commerçants priés de laisser la place ont tous été indemnisés et en ont profité pour partir en vacances aux frais d'Hollywood.

Quand on voit de la si belle ouvrage, de si bons acteurs pour un film qui viole aussi fortement Sherlock Holmes, au prétexte de le faire comprendre par la jeunesse d'aujourd'hui, pourquoi diantre se donner tant de travail pour reconstituer une Europe désormais lointaine? Un peu de culpabilité peut-être de la part des producteurs? Ou le syndrome "Harry Potter"?

Qui ne rêverait d'un vrai chef-d'oeuvre pour faire connaître Strasbourg encore un peu plus dans le monde entier?

22.9.10

Montée des extrémismes

STRASBOURG, 21 sept 2010 (AFP) - 19h50

Strasbourg: tags néonazis et dégradations chez le propriétaire d'un cinéma

Des inscriptions néonazies ont été tracées sur la porte du domicile du directeur d'un cinéma de Strasbourg, de nationalité franco-turque, et sa voiture et celle de sa femme ont été incendiées, a-t-on appris mardi auprès de la victime et du parquet. "J'ai été réveillé à 2H30 du matin par mes voisins. Ma voiture ainsi que celle de mon épouse brûlaient et le feu commençait à toucher les fenêtres de la maison", a déclaré à l'AFP Faruk Günaltay, directeur du cinéma d'art et essai l'Odyssée. Sur la porte ont été retrouvées deux croix gammées et les chiffres 14 et 88, qui signifient "Suprématie blanche" et "Heil Hitler" dans les milieux néonazis. Le ou les incendiaires ont dû franchir une petite barrière protégeant le jardin de la maison de M. Günaltay, située dans le quartier résidentiel de la Robertsau. Ses origines turques, et "les valeurs démocratiques défendues par le cinéma", sont d'après M. Günaltay à l'origine de l'agression. Le parquet, évoquant un "acte raciste", a indiqué avoir saisi de l'enquête la brigade criminelle de la Sûreté. "Tous les moyens de police scientifique nécessaires vont être mobilisés", a-t-il assuré.


Je disais hier qu'il y a des jours où l'Europe ne me fait pas rire, en référence à l'actualité des élections suédoises mais aussi bien sûr à cause du contexte général de la montée des nationalismes sur notre continent.
Cela n'augure jamais rien de bon.
L'intelligence semble être mise en berne un peu partout en Europe.

Ce qui vient de se passer à Strasbourg - même s'il s'agit de l'oeuvre de groupuscules marginaux, donc peu nombreux - est tout de même révélateur d'une ambiance pourrie.
Les intégrismes - politiques, religieux - semblent avoir pris le pas sur l'enthousiasme de créer un monde meilleur.
Les générations qui arrivent vont avoir bien du travail si nous ne réagissons pas comme il le faut.

Fort heureusement, seuls des dégâts matériels sont à déplorer dans ce qui vient d'arriver à Faruk Günaltay et à sa femme.
Néanmoins, on peut imaginer sans difficulté la peur dans laquelle ces deux personnes sont plongées à présent.

Le cinéma L'Odyssée, dont F. Günaltay est le directeur, propose à Strasbourg une programmation de qualité, fondée sur un rare esprit d'ouverture aux cinémas de partout.

Les lycéens auprès desquels il enseigne l'amour du cinéma ont la chance voir souffler l'esprit de la liberté, de la critique raisonnée, bref de l'humanisme.

Et s'il était temps d'agir sérieusement face à cette nouvelle montée des périls pour ne pas avoir à dire plus tard "c'est trop tard" ou "nous ne savions pas"?



13.9.09

Zombie Walk et festival européen du film fantastique de Strasbourg













Après Lyon et ses deux éditions, Paris l'an dernier, c'est au tour de Strasbourg de voir les morts se lever et se mettre en marche...
Une Zombie Walk a, en effet, été organisée pour la première fois dans les rues de Strasbourg hier samedi 12 septembre 2009
Les adeptes de films d'horreur pouvaient à loisir se faire "zombifier" par de jeunes (et jolies) maquilleuses apprenties place Kléber. 
Ne  restaient plus ensuite à ces trucidés d'un moment qu'à s'ébattre dans les rues de la ville, jouer à (se) faire peur, le tout dans la plus parfaite bonne humeur.
Plus d'un passant a été étonné voire effrayé...
Tout cela se passait dans le cadre de l'ouverture du festival du film fantastique dont Roger Corman est cette année le président.

1.9.06

L'Odyssée















L'entrée de l'Odyssée, cinéma associatif de la ville.


Comme il est dit sur son site web :


"L'Odyssée joue un rôle très important pour des publics très divers : cinéphiles en tous genres curieux de voir le film rare, enseignants faisant découvrir des classiques du cinéma à leurs élèves, étudiants des divers ciné-clubs ou encore fanas pressés venus pour le plaisir de saisir des images animées au travers des vitres du café..."

Une bibilothèque spécialisée sur le cinéma y est également proposée, fait à remarquer dans une ville qui ne regorge pas (ou trop peu) de rayons spécialisés en la matière.

Consultez la base de données en cliquant ici

Adresse de l'Odyssée :
3, rue des Francs-Bourgeois.