Cet article fait partie de la série réalisée dans le cadre du projet de l'AST 67 "Vivre son travail".
Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
"Ma vie est une succession de hasards" me dit Eric d'entrée de jeu, en me recevant dans les locaux d'IXO, l'entreprise d'imprimerie numérique dont il est le gérant.
"Je n'ai fait ni études commerciales, ni études informatiques."
Etonnant pour quelqu'un dont le métier est de proposer à ses clients ce qui se fait de mieux en impression numérique ?
Pas pour lui, dont le parcours n'a jamais été tracé en ligne droite.
Ce sont sans doutes les courbes, les pleins et les déliés d'une vie qui expliquent son parcours.
Après un bon café, - "quoi de mieux pour recevoir dans de bonnes conditions ses interlocuteurs, les mettre à l'aise et leur proposer un service personnalisé et de qualité ?", nous entrons dans le vif du sujet.
Son parcours est le fruit de rencontres et d'opportunités saisies.
C'est parce qu'il tombe amoureux d'une assistante photographe qu'il vient à s'intéresser naturellement au monde de la photographie publicitaire.
A l'époque, il se rêve reporter photo, traversant les océans et couvrant les conflits. Projet peu propice à sa nouvelle vie de couple, il opte pour l'amour au quotidien et les petits boulots.
Après un rapide passage tout de même dans l'assistanat photographique auprès d'un professionnel qui malheureusement déposera le bilan, Eric se relance dans l'activité de commercial auprès d'une entreprise informatique.
Le ton est donné. Il y reste une dizaine d'années et y acquiert une réelle expérience du contact avec le cient.
Mais, les années passant, il lui semble qu'il vit un peu à l'étroit dans son costume de salarié, lui qui souhaitait connaître l'aventure sur tous les continents.
C'est sans doute la raison pour laquelle il tente un pari et prend le risque d'ouvrir un magasin de jouets en compagnie de la femme de sa vie.
Les clients, ça le connaît et pendant 4 ans il est à fond dans la relation avec eux, mais aussi avec les fournisseurs.
A sa connaissance de la relation clientèle s'ajoute alors celle de la gestion comptable.
Il continue à rêver à de nouveaux projets, le week-end en compagnie de ses amis.
Il imagine assez facilement de s'occuper de la partie commerciale pendant qu'eux, spécialistes dans l'impression numérique, se chargeraient des aspects plus techniques. Cette idée de complémentarité dans le travail lui semble le gage de la réussite.
Le besoin d'indépendance, l'idée de s'investir à fond dans le travail, tout cela cadre bien avec l'envie de créer une entreprise.
Ixo est né.
Depuis lors, 3 salariés ont été recrutés et Eric, devenu gérant, continue à soigner la relation clientèle.
Cette nouvelle étape de sa vie lui permet d'apprendre beaucoup.
"Attention, il s'agit de mon expérience personnelle. Je ne veux pas en faire un cas d'école, valable pour tout le monde", prévient-il, modeste.
Ce qu'il apprécie aujourd'hui dans son travail?
D'abord l'entreprise dont il s'occupe est la seule à proposer ce type de prestations dans le département.
Ensuite, c'est la symbiose existant entre un processus industriel toujours en évolution et l'aspect qualitatif de l'artisanat.
Le type d'impression retenu par Ixo place, en effet, cette entreprise à mi-chemin entre le tirage offset de masse et l'impression personnelle.
Il est possible de créer des pièces uniques ou à très faibles tirages, ceci avec une excellente qualité.
C'est sans doute la raison pour laquelle des graphistes ont plaisir à travailler avec cette structure.
C'est d'ailleurs l'une des satisfactions d'Eric: non seulement d'être en relation très personnalisée avec ses clients mais également de pouvoir répondre à des exigences qualitatives poussées.
Sa volonté est évidemment de créer une relation à long terme avec ses interlocuteurs.
Accompagner, conseiller ses clients est une vraie source de satisfaction, d'autant que 9 clients sur 10 ont choisi Ixo grâce au bouche à oreille.
Et en interne, la volonté forte de promouvoir l'esprit d'équipe ne le quitte pas.
"Je me représente d'ailleurs mon rôle comme celui d'un entraîneur. Pour moi, il est essentiel que chaque collaborateur se sente bien dans l'entreprise. Les stagiaires qui viennent y apprendre un métier ne s'y trompent pas : la plupart du temps, ils demandent à revenir !
On fait bien plus que 35 heures ici. Il est donc important de bien s'entendre. C'est une très grande partie de notre vie qu'on passe dans l'entreprise."
Quand je lui demande ce qu'il apprécie dans son métier, cette notion de contact revient forcément.
De même que celle de curiosité : "Travailler avec des artistes, c'est comme une fenêtre ouverte sur un nouveau monde."
Mais c'est aussi le fait de se fixer et relever des défis.
"J'aime bien être à bloc dans quelque chose."
"Franchir des obstacles plutôt que les contourner, ça me plaît. Je préfère me confronter à la tension s'il y en a, trouver des solutions, discuter, débattre, résoudre, plutôt que laisser faire et prendre le risque que ça pourrisse. Sinon, ce serait comme une forme de lâcheté. Je m'épanouis en jouant ce rôle, j'en suis conscient."
Je demande à Eric ce qui le caractériserait encore :
"Même si je n'en avais pas forcément conscience, les mots de courage, de risque signifient quelque chose d'important pour moi. Ce sont les autres qui me l'ont fait remarquer. Le fait de se lancer dans quelque chose, oui c'est important pour moi. L'idée de prendre le chemin étroit, comme on dit."
Une chose encore lui tient à coeur dans le travail : "c'est le respect des engagements. C'est cela être sérieux. Ne pas s'engager à la légère, c'est sûrement lié à mon caractère."
Enfin, la disponibilité, la serviabilité, l'envie de rendre service reviennent souvent dans la discussion.
Les quelques recommandations d'Eric pour s'éclater dans son activité:
- "cultiver l'ouverture d'esprit
- entrer en contact avec les autres, communiquer, discuter pour apprendre, pour continuer de grandir
- s'intéresser à son environnement, voir ce qui se fait dans mon domaine et celui de mes clients, faire les expositions, les vernissages, se tenir au courant des évolutions techniques
- savoir se vendre, donner envie.
"Je n'ai fait ni études commerciales, ni études informatiques."
Etonnant pour quelqu'un dont le métier est de proposer à ses clients ce qui se fait de mieux en impression numérique ?
Pas pour lui, dont le parcours n'a jamais été tracé en ligne droite.
Ce sont sans doutes les courbes, les pleins et les déliés d'une vie qui expliquent son parcours.
Après un bon café, - "quoi de mieux pour recevoir dans de bonnes conditions ses interlocuteurs, les mettre à l'aise et leur proposer un service personnalisé et de qualité ?", nous entrons dans le vif du sujet.
Son parcours est le fruit de rencontres et d'opportunités saisies.
C'est parce qu'il tombe amoureux d'une assistante photographe qu'il vient à s'intéresser naturellement au monde de la photographie publicitaire.
A l'époque, il se rêve reporter photo, traversant les océans et couvrant les conflits. Projet peu propice à sa nouvelle vie de couple, il opte pour l'amour au quotidien et les petits boulots.
Après un rapide passage tout de même dans l'assistanat photographique auprès d'un professionnel qui malheureusement déposera le bilan, Eric se relance dans l'activité de commercial auprès d'une entreprise informatique.
Le ton est donné. Il y reste une dizaine d'années et y acquiert une réelle expérience du contact avec le cient.
Mais, les années passant, il lui semble qu'il vit un peu à l'étroit dans son costume de salarié, lui qui souhaitait connaître l'aventure sur tous les continents.
C'est sans doute la raison pour laquelle il tente un pari et prend le risque d'ouvrir un magasin de jouets en compagnie de la femme de sa vie.
Les clients, ça le connaît et pendant 4 ans il est à fond dans la relation avec eux, mais aussi avec les fournisseurs.
A sa connaissance de la relation clientèle s'ajoute alors celle de la gestion comptable.
Il continue à rêver à de nouveaux projets, le week-end en compagnie de ses amis.
Il imagine assez facilement de s'occuper de la partie commerciale pendant qu'eux, spécialistes dans l'impression numérique, se chargeraient des aspects plus techniques. Cette idée de complémentarité dans le travail lui semble le gage de la réussite.
Le besoin d'indépendance, l'idée de s'investir à fond dans le travail, tout cela cadre bien avec l'envie de créer une entreprise.
Ixo est né.
Depuis lors, 3 salariés ont été recrutés et Eric, devenu gérant, continue à soigner la relation clientèle.
Cette nouvelle étape de sa vie lui permet d'apprendre beaucoup.
"Attention, il s'agit de mon expérience personnelle. Je ne veux pas en faire un cas d'école, valable pour tout le monde", prévient-il, modeste.
Ce qu'il apprécie aujourd'hui dans son travail?
D'abord l'entreprise dont il s'occupe est la seule à proposer ce type de prestations dans le département.
Ensuite, c'est la symbiose existant entre un processus industriel toujours en évolution et l'aspect qualitatif de l'artisanat.
Le type d'impression retenu par Ixo place, en effet, cette entreprise à mi-chemin entre le tirage offset de masse et l'impression personnelle.
Il est possible de créer des pièces uniques ou à très faibles tirages, ceci avec une excellente qualité.
C'est sans doute la raison pour laquelle des graphistes ont plaisir à travailler avec cette structure.
C'est d'ailleurs l'une des satisfactions d'Eric: non seulement d'être en relation très personnalisée avec ses clients mais également de pouvoir répondre à des exigences qualitatives poussées.
Sa volonté est évidemment de créer une relation à long terme avec ses interlocuteurs.
Accompagner, conseiller ses clients est une vraie source de satisfaction, d'autant que 9 clients sur 10 ont choisi Ixo grâce au bouche à oreille.
Et en interne, la volonté forte de promouvoir l'esprit d'équipe ne le quitte pas.
"Je me représente d'ailleurs mon rôle comme celui d'un entraîneur. Pour moi, il est essentiel que chaque collaborateur se sente bien dans l'entreprise. Les stagiaires qui viennent y apprendre un métier ne s'y trompent pas : la plupart du temps, ils demandent à revenir !
On fait bien plus que 35 heures ici. Il est donc important de bien s'entendre. C'est une très grande partie de notre vie qu'on passe dans l'entreprise."
Quand je lui demande ce qu'il apprécie dans son métier, cette notion de contact revient forcément.
De même que celle de curiosité : "Travailler avec des artistes, c'est comme une fenêtre ouverte sur un nouveau monde."
Mais c'est aussi le fait de se fixer et relever des défis.
"J'aime bien être à bloc dans quelque chose."
"Franchir des obstacles plutôt que les contourner, ça me plaît. Je préfère me confronter à la tension s'il y en a, trouver des solutions, discuter, débattre, résoudre, plutôt que laisser faire et prendre le risque que ça pourrisse. Sinon, ce serait comme une forme de lâcheté. Je m'épanouis en jouant ce rôle, j'en suis conscient."
Je demande à Eric ce qui le caractériserait encore :
"Même si je n'en avais pas forcément conscience, les mots de courage, de risque signifient quelque chose d'important pour moi. Ce sont les autres qui me l'ont fait remarquer. Le fait de se lancer dans quelque chose, oui c'est important pour moi. L'idée de prendre le chemin étroit, comme on dit."
Une chose encore lui tient à coeur dans le travail : "c'est le respect des engagements. C'est cela être sérieux. Ne pas s'engager à la légère, c'est sûrement lié à mon caractère."
Enfin, la disponibilité, la serviabilité, l'envie de rendre service reviennent souvent dans la discussion.
Les quelques recommandations d'Eric pour s'éclater dans son activité:
- "cultiver l'ouverture d'esprit
- entrer en contact avec les autres, communiquer, discuter pour apprendre, pour continuer de grandir
- s'intéresser à son environnement, voir ce qui se fait dans mon domaine et celui de mes clients, faire les expositions, les vernissages, se tenir au courant des évolutions techniques
- savoir se vendre, donner envie.
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