Exposition

Après avoir été très gentiment accueilli à la librairie "Caractères" à Bischheim au mois de mai puis au "Jardin gourmand" à Schiltigheim en juillet et août, c'est à présent au restaurant "La Fourchette et la Plume" que vous pouvez voir quelques-unes de mes photographies jusqu'au mois d'octobre inclus.

Le salon rouge

Où se trouve ce salon de coiffure tout de rouge paré?

Le trouverez-vous au hasard de vos pérégrinations?

Je n'ai pas testé la qualité du service, je n'ai fait que passer devant de nuit.

J'offre une bière à celui ou celle qui trouvera le nom de la rue dans laquelle a élu domicile cet écrin pour Figaro.

Le cadenas

Je vous avais parlé récemment de ces voiturettes destinées au transport du quotidien régional communément appelé "DNA" (Dernières Nouvelles d'Alsace).

Celle-ci paraissait bien seule, soigneusement cadenassée des fois que quelqu'un s'en empare pour faire, qui sait, ses emplettes au marché ou une course de caisse à savon...

Je continuerai à les guetter pour vous en proposer quelques clichés de temps en temps.

Il s'en passe des choses du côté de la gare

La gare de Strasbourg est en ce moment l'objet d'un grand chantier de réaménagement. Strasbourg prépare en effet l'arrivée prochaine du TGV.

Juste avant les travaux, de nuit, la place ressemblait parfois à ce que sont toutes les places de toutes les gares du monde : un vaste espace balayé par le vent offert aux délaissés égarés qui y passaient parfois plusieurs heures, dans le froid et la solitude.

Hors des sentiers touristiques, le quartier de la gare offre au curieux des parcours intéressants tant sur le plan historique qu'artistique.

L'allée des morts, sanctuaire des légionnaires romains.

Au début du 1er siècle, l'armée romaine implante une garnison à Strasbourg pour garder la frontière rhénane. Sur la route du col de Saverne, la rue du Faubourg National prolonge la voie prétorienne qui traverse le camp légionnaire élevé entre la rue des Hallebardes et les quais de l'Ill. Cette rue est jalonnée par de nombreuses tombes car la coutume funéraire impose d'enterrer les morts à la sortie des villes. Les corps sont incinérés, puis les ossements sont déposés dans une urne avec les objets personnels du défunt. Une pierre sculptée identifiant le mort, la stèle, est parfois placée au-dessus de l'urne.

La gare impériale

L'actuelle gare de Strasbourg, grand bâtiment de style Renaissance, a été inaugurée en 1883. A ce moment là, l'ancienne gare, en fonction depuis 1852 et située dans le quartier du Marais-Vert à l'emplacement de l'actuel centre commercial des Halles, ne suffisait plus, compte tenu de sa configuration en cul-de-sac et du développement extraordinaire que ce nouveau mode de déplacement avait connu.

C'est ainsi que fut décidé l'implantation de cette nouvelle gare centrale sur les anciennes fortifications. Elle contribua grandement à la requalification d'un quartier entièrement nouveau, suite aux très importants dégats causés par la guerre de 1870.

Ce nouveau complexe ferroviaire qui s'étend sur 37 hectares est à la mesure de la puissance économique et militaire que l'Empereur Guillaume 1er veut donner à la ville. Dans le hall central, encadrant l'accès aux quais, deux statues représentant le Commerce et l'Agriculture symbolisent ce nouveau développement de Strasbourg.

Conçue par l'architecte J.E Jacobstahl, la gare fut mise en service en août 1883, puis agrandie en 1898 et en 1906. Après une transformation importante en 1923, elle a été restructurée en 1981 avec notamment la création du buffet de la gare, la galerie de liaison et une zone de consignes automatiques. La galerie centrale a été rénovée en 2000.

L'ancienne gare

Inaugurée en grandes pompes le 18 juillet 1852 par Napoléon III himself, la première gare de Strasbourg fut implantée au Marais-Vert, où une bonne partie du secteur fut démolie à partir de 1844 pour laisser place à un ensemble de rails, de hangars et d'entrepôts modernes.
Quand, pendant la période allemande (1870-1918), il fut décidé de construire une nouvelle gare, parallèle aux remparts cette-fois, le bâtiment se transforma en marché dès 1884, intégrant des services tels que bureau de poste, restaurant, crêche... jusqu'à sa démolition dans les années 70, pour laisser place au centre commercial des Halles

L'univers des maraîchers

Aux côtés des établissements religieux et de leurs grands jardins, on trouvait une importante population de maraîchers, les Gärtner. Ils cultivent les champs qui s'étendent aux portes de la ville et fournissent les Strasbourgeois en primeurs : artichauts, asperges, choux-fleurs, salsifis, mais aussi blés et tabac. Réunis en une grande corporation, indispensables à la cité pour sa sécurité alimentaire, les maraîchers ne jouent pourtant jamais de rôle politique.

Le plan Conrath de 1880

Le bombardement de Strasbourg lors du siège de 1870 a détruit complétement le faubourg ouest de la cité. En 1880, le conseil municipal adopte le plan de l'architecte J.G. CONRATH, qui dessine le nouveau visage que veut donner Guillaume 1er à la ville. L'orientation principale est d'aérer le tissu urbain et de rationaliser les axes de communication. On décide par conséquent de repousser à la périphérie les anciens remparts et de libérer de nouveaux espaces constructibles. C'est ainsi qu'est né le quartier compris entre la rue de Wasselonne et la rue de Saales.

Le vieux quartier est quant à lui complètement restructuré autour de la place de la gare d'où rayonne un éventail de rues. Un immense anneau de circulation constitué de larges boulevards, le Ring, relie le nouveau et l'ancien quartier au reste de la ville.

Toutes ces informations sont issues du site de l'Association des habitants du quartier gare

Connaissez-vous "Le Camionneur" ? On y mange, on y boit, on y donne des spectacles de café-théâtre, de magie, des concerts, le mercredi on s'y initie à la salsa.

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Benoît Linder, photographe expose à partir du 20 septembre dans le hall des Taps Gare.

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Vous souhaitez suivre le chantier de la gare, en savoir un peu plus sur ce quartier ?

Pour les informations officielles

Quelle belle découverte (2)

Il y a quelques jours je vous faisais part d'une jolie découverte musicale (pour ceux qui auraient raté ce post : c'était le 3 septembre dernier).

Je ne résiste pas à vous offrir un extrait de son disque.
Vous pourrez l'écouter en cliquant sur sa photo.

Pour mémoire, cet auteur-compositeur-interprète se produira tout près de Strasbourg, dans la salle de l'Illiade à Illkirch ( l'Illiade bénéficie d'une très belle programmation, j'y suis allé écouter Maxime Le Forestier avant l'été).

L'échappée belle

Cliquez sur l'affiche pour obtenir le programme au format pdf

Tout près de Strasbourg, si près d'ailleurs que rien ne les sépare, la ville de Schiltigheim offre une excellente programmation culturelle.

Cette année encore, de très beaux rendez-vous sont proposés :

• du jazz de très haute tenue avec entre autres Archie Shepp, David Murray,Charlie Haden, Laurent de Wilde, Benjamin Moussay, Aldo Romano, Baptiste Trotignon, Louis Sclavis, Mina Agossi, Jacky Terrasson, Arto Lindsay, André Ceccarelli, Bireli Lagrène, pour n'en citer que quelques-uns.

• de la chanson française dans ce qu'elle fait de meilleur avec Pierre Perret, Sophie Térol, Allain Leprest, Dominique A, Dick Annegarn, Jeanne Cherhal,...
  

• musique et chants du monde avec Susheela Raman, Misia, Debout sur le zinc, Fani Fuster et Mariano Martin, Jamie Cullum, Ilene Barnes,...

A cela se rajoutent le théâtre, le cinéma.... Miam, miam, miam !

Ce qui ne gâte rien, c'est que les tarifs sont tout à fait corrects, et qu'il n'est pas difficile de trouver une place pour se garer à proximité des deux salles de spectacle.

Je garde en partciulier de très beaux souvenirs des concerts de Thomas Fersen ou Paris combo donnés en ces lieux.

Vive les écrivains !

Sylvie de Mathuisieulx, est un(e) écrivain(e) de Strasbourg qui a déjà beaucoup publié.

Si vous avez des enfants, nul doute qu'ils aimeront ses livres aux titres évocateurs :

"Comment faire enrager maman?"
"La maîtresse est foldingue"
"Beurk, encore des légumes!"
"Même pas sommeil",

pour n'en citer que quelques-uns.

Une nouvelle série vient de paraître, consacrée à l'équilibre alimentaire.
C'est drôle, très documenté, magnifiquement mis en page et illustré.
Mon fils Thomas, en découvrant "les céréales" et "le lait", les a dévorés !

Qu'attendez-vous pour en profiter ?

Son joli site vient d'ouvrir, allez y jeter un coup d'oeil.

Vous me direz merci plus tard !

Pour acheter les livres de Sylvie, cliquez sur les illustrations.

La casse

En périphérie nord de Strasbourg, une vieille casse visitée un jour humide et gris.
Mon chien m'accompagnait dans cette randonnée particulière.
Non loin, l'autoroute qui mène à Vendenheim, zone commerciale bien connue des Strasbourgeois.
Ici, les rebuts d'une société de consommation
qui tente d'oublier ses déchets autrefois roulants.

J'en profite pour vous proposer de pointer sur le lien suivant :
il s'agit de "L'île aux fleurs" du réalisateur brésilien Jorge Furtado,
qui est le plus beau court-métrage qu'il m'ait été donné de voir.

Rien à voir avec Strasbourg évidemment.

Matrix

Parodie de Matrix par kansas
Vidéo envoyée par badkampfer

Toutes les ressources du multimédia pour apprendre l'alsacien...en s'amusant.
Du talent et de l'humour, il en possède ce bougre de Kansas qui réalise ce "fake".
Hollywood n'a qu'à bien se tenir !

Rambo alsacien

Rambo alsacien
Vidéo envoyée par kenny_forever

Voilà la version originale et non doublée de Rambo3 en alsacien, sous-titré français. Appreciez la finesse du langage et apprenez à prononcer vos premiers mots en alsacien.

Rodeo

rodeo
Vidéo envoyée par CRdu59

Strasbourg a toujours été à la pointe de la modernité.
Le rodéo a désormais de nombreux adeptes dans certains quartiers de la capitale européenne.

Place Gutenberg

Seuls les Strasbourgeois savent que c'est dans leur ville que Gutenberg a inventé l'imprimerie à l'européenne.
Je laisse le soin aux tenants de la thèse de Mayence se lancer dans une controverse inutile et perdue d'avance.
Sa statue se dresse fièrement sur cette place, à gauche de cette dame qui prenait le soleil le jour où cette photo a été prise.
Ce grand inventeur était plutôt modeste, c'est sans doute la raison pour laquelle il n'apparaît pas ici. Peut-être une autre fois ?
La camionnette jaune masque la rue Mercière qui offre une belle perspective face à la cathédrale.

Sous les vents de Neptune

Pour l'obtenir, cliquez ici

Le succès aidant, tout le monde aujourd'hui - ou presque - a lu ou entendu parler de Fred Vargas, la fameuse écrivain(e) de romans policiers contemporains.

Il se trouve que celui-ci se déroule en partie à Strasbourg et à Schiltigheim.

Alors, qu'attendez-vous pour vous le procurer ?

Pour l'anecdote, la photo en couverture n'est pas mal non plus...

Vue sur le port

Le port fluvial de Strasbourg offre quelques belles visions industrielles.

Aquarium de la mode

Deux mannequins regardent passer le tram, rue de la Haute-Montée, à deux pas de la place Kléber.
Le troisième ne souhaitait pas poser pour la photo.

Monumental

Quoi qu'on en pense, l'adjectif "monumental" s'impose devant cette prouesse architecturale du Moyen-Age.
L'impression d'être plaqué au sol sur le pavé de la place est assez nette quand on lève les yeux.
Pour découvrir la cathédrale, j'aime arriver par la rue des Orfèvres et l'apercevoir, dressée si haute, derrière la maison Kammerzell.
Pour un autre point de vue de type contre-plongée, postez-vous à l'autre angle depuis la rue des Maroquins.

DNA

A quoi peuvent bien servir ces petits chariots et que signifient ces 3 mystérieuses initiales, "DNA" ?

Ces petits moyens de transport servent à acheminer les exemplaires du quotididien régional "Les Dernières Nouvelles d'Alsace" dans les boîtes aux lettres des abonnés.

J'en profite pour rappeler que ce journal a aussi été le premier en France à faire bénéficier ses lecteurs d'un site Web. C'était il y a déjà quelques années !

Quelle belle découverte !

Photo : (c) Sarah Ritter

Alors là, pour moi c'est LA DECOUVERTE !

Yannick Savoye, un disque auto-produit, quelques concerts sur des scènes strasbourgeoises.
Vous aimez l'excellente chanson française avec de la vraie musique et des vrais textes ?
Alors débrouillez-vous pour dénicher le premier album, l'acheter à vos amis pour qu'ils vous aiment encore plus, à vos ennemis si vous en avez pour qu'ils commencent à vous aimer !

Allez écouter ce groupe le 28 septembre prchain à l'Illiade, à Illkirch-Graffenstaden.
Et quand ce sera fait, envoyez-moi un kilo de foie gras, un autre de chocolat fin, du vin pour agrémenter le tout.

Et visitez le site web, avec des chansons à télécharger, une émission de télé...

Merci qui, Merci Nicolas !

Aux hommes illustres

Cette statue du générel Kléber, enfant de la ville et compagnon de Napoléon, orne la place du même nom au centre ville.
Dans votre dos, la "Fnac", devant vous la "Brasserie de Maître Kanter"... Dans cette période troublée pour les libraires et disquaires, la première enseigne est devenue parfois incontournable pour beaucoup.
Je préfère, quant à moi, les jolies librairies (et parfois libraires) du centre et de la périphérie (je posterai mes adresses préférées).
Quant à la brasserie citée, autant dire qu'il y a bien mieux à faire à Strasbourg pour vous régaler.
Là aussi, je partagerai mes coups de coeur.

Il est d'ailleurs chaudement recommandé à ceux qui le souhaitent de me faire part de leurs belles découvertes.

Pour en revenir à cette même place Kléber, un bel ensemble architectural du XVIIIème borde la place : l'Aubette.
Photos à venir.

L'Odyssée

L'entrée de l'Odyssée, cinéma associatif de la ville.


Comme il est dit sur son site web :

"L'Odyssée joue un rôle très important pour des publics très divers : cinéphiles en tous genres curieux de voir le film rare, enseignants faisant découvrir des classiques du cinéma à leurs élèves, étudiants des divers ciné-clubs ou encore fanas pressés venus pour le plaisir de saisir des images animées au travers des vitres du café..."

Une bibilothèque spécialisée sur le cinéma y est également proposée, fait à remarquer dans une ville qui ne regorge pas (ou trop peu) de rayons spécialisés en la matière.

Consultez la base de données en cliquant ici

Adresse de l'Odyssée :
3, rue des Francs-Bourgeois.