Cet article fait partie de la série réalisée dans le cadre du projet de l'AST 67 "Vivre son travail".
Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
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Au service de la sécurité des personnes et de l'amélioration continue.
Transgene est une société bio-pharmaceutique qui conçoit et développe des vaccins thérapeutiques et des produits d'immunothérapie pour le traitement des cancers et des maladies infectieuses.
Autant dire que la sécurité doit y être traitée avec sérieux.
Sécurité et protection du site, sécurité des personnes qui y travaillent, sécurité des futurs bénéficiaires des produits qui y sont fabriqués, aujourd'hui ces questions sont importantes et ne peuvent, en effet, être traitées à la légère.
Cela n'empêche pas Yannick, en charge de la sécurité à Transgene depuis 2004, de me recevoir avec un large sourire dans son bureau.
Habilité pour y mener toutes les opérations de supervision et de contrôle, il est un parfait guide pour me conduire dans le labyrinthe des nombreux laboratoires de ce centre à la pointe de la bio-pharmaceutique.
"En ce qui concerne la sécurité, je vois d'abord la personne, technicien, chercheur, futur client. Mon rôle est évidemment de veiller essentiellement à la protection des personnes. Je m'occupe des dossiers liés à la sécurité au regard des différents types de risques potentiels. Par exemple, nous manipulons ici de nombreux produits chimiques, à nous d'être en phase avec les directives, les réglementations qui s'imposent à notre secteur particulier."
"Je suis issu d'une branche technique: j'ai suivi des études en mécanique-automatisme industriel et j'ai intégré Transgene en 1995. Pendant 8 ans, j'ai travaillé au service maintenance. Au bout d'un moment, gare à la routine, je ressentais fortement le besoin de changer de fonction et je n'ai pas hésité lorsque l'opportunité s'est présentée de prendre en charge le secteur de la sécurité."
Yannick n'aime pas la routine, son parcours personnel en est la preuve. Les défis et les nouvelles expériences le tentent et l'enrichissent.
C'est ainsi qu'au lieu de faire une année de service militaire, il opte pour un an de service civil dans un centre socio-culturel. "Une expérience enrichissante au Neuhof qui m'a permis d'aller au-delà des préjugés que beaucoup peuvent avoir sur les cités."
Yannick est un homme modeste et discret puisqu'il faudra attendre presque la fin de notre entretien pour qu'il me révèle ses différents engagements au service de la collectivité.
Pompier volontaire, il intervient à Haguenau et sait ce que porter assistance signifie: "prendre le temps d'écouter les autres, analyser la situation."
"Respecter les choix, les idées des personnes, être au service, aller vers les gens, ce sont des convictions et des axes qui sont importants dans ma vie, tant personnelle que professionnelle."
"Se garder de l'esprit de routine, se remettre en question, ne pas se reposer sur ses lauriers", les expressions de Yannick vont toutes dans le même sens.
"J'ai engagé un processus qualité, à moi de proposer des initiatives de travail qui vont dans le sens de l'amélioration continue. Il s'agit de rester dans la dynamique. Je dois avoir une réflexion globale sur les risques, et donc notre action ne peut être statique au sens où les choses changent, évoluent et nous devons évoluer avec elles."
Ce que Yannick apprécie particulièrement c'est d'aller bien au-delà des règles de procédure.
"Bien sûr, j'ai en charge le respect de régles, mais il y a plus important à mes yeux c'est de tout faire pour sensibiliser le personnel aux risques, de faire justement attention parce que dans notre domaine le risque peut faire partie des meubles. J'ai un gros travail de communication à réaliser, relayer l'information de façon à faire diminuer le risque, que ce soit avant ou après un incident. Mon rôle n'est pas d'être le gendarme de service qui culpabilise ou interdit. Au contraire, la relation doit s'établir dans la confiance, c'est primordial. J'ai affaire à des personnes et je dois faire en sorte qu'elles soient en mesure de pouvoir adhérer aux préconisations de sécurité et non d'être en résistance à des procédures contraignantes."
C'est la raison pour laquelle Yannick est continuellement sur le terrain et non confiné dans son bureau.
"Je passe dans les labos tous les jours, je rencontre les personnes, nous discutons, je dois rester à l'écoute. Je ne suis pas là pour faire de la répression mais pour expliquer, il faut du temps et de la patience."
Yannick utilisera le terme de partenariat également.
"Je travaille avec les personnes, pour ces personnes. Il s'agit de les accompagner pour leur permettre de travailler dans les meilleures conditions pour protéger leur intégrité physique."
Yannick aime son métier, il m'en parle avec les accents de la passion et ses mains soutiennent fortement son discours.
"Mon métier est diversifié, il y a un panel d'activités, de dossiers, de situations. on n'a jamais fini !"
"J'apprécie de pouvoir être en contact avec tout le monde."
"En même temps, le cadre réglementaire me plaît, le faire évoluer qualitativement me convient bien. Je suis sûrement un peu perfectionniste ! L'idée de devoir rester en veille, à l'affût parce que tout va toujours évoluer, me plaît beaucoup. De même qu'être une force de propositions, d'initiatives. Ne pas attendre pour agir, prévenir, j'aime ça !"
"Ma mission est de faire progresser l'ensemble du personnel sur la notion de sécurité, je peux donc mesurer aussi l'impact de mes actions, c'est important. Si quelqu'un me pose une question, il doit pouvoir obtenir une réponse. Ma porte est toujours ouverte, je pense que ma disponibilité est une des clés de la qualité dans le domaine."
Ses recommandations pour s'éclater dans son métier:
- "Ne pas avoir peur de l'inconnu. Oser. Avoir soif de découverte, de connaissance.
- Décloisonner.
- Etre au service, aller vers les gens.
- Travailler dans la transparence, dans la clarté. Déléguer en toute confiance dès que c'est possible.
- S'accrocher, faire preuve d'optimisme. Ne pas avoir peur de s'engager, parce qu'il y aura toujours un retour. Evidemment, il faut avoir de l'énergie sinon on s'épuise !"
Transgene est une société bio-pharmaceutique qui conçoit et développe des vaccins thérapeutiques et des produits d'immunothérapie pour le traitement des cancers et des maladies infectieuses.
Autant dire que la sécurité doit y être traitée avec sérieux.
Sécurité et protection du site, sécurité des personnes qui y travaillent, sécurité des futurs bénéficiaires des produits qui y sont fabriqués, aujourd'hui ces questions sont importantes et ne peuvent, en effet, être traitées à la légère.
Cela n'empêche pas Yannick, en charge de la sécurité à Transgene depuis 2004, de me recevoir avec un large sourire dans son bureau.
Habilité pour y mener toutes les opérations de supervision et de contrôle, il est un parfait guide pour me conduire dans le labyrinthe des nombreux laboratoires de ce centre à la pointe de la bio-pharmaceutique.
"En ce qui concerne la sécurité, je vois d'abord la personne, technicien, chercheur, futur client. Mon rôle est évidemment de veiller essentiellement à la protection des personnes. Je m'occupe des dossiers liés à la sécurité au regard des différents types de risques potentiels. Par exemple, nous manipulons ici de nombreux produits chimiques, à nous d'être en phase avec les directives, les réglementations qui s'imposent à notre secteur particulier."
"Je suis issu d'une branche technique: j'ai suivi des études en mécanique-automatisme industriel et j'ai intégré Transgene en 1995. Pendant 8 ans, j'ai travaillé au service maintenance. Au bout d'un moment, gare à la routine, je ressentais fortement le besoin de changer de fonction et je n'ai pas hésité lorsque l'opportunité s'est présentée de prendre en charge le secteur de la sécurité."
Yannick n'aime pas la routine, son parcours personnel en est la preuve. Les défis et les nouvelles expériences le tentent et l'enrichissent.
C'est ainsi qu'au lieu de faire une année de service militaire, il opte pour un an de service civil dans un centre socio-culturel. "Une expérience enrichissante au Neuhof qui m'a permis d'aller au-delà des préjugés que beaucoup peuvent avoir sur les cités."
Yannick est un homme modeste et discret puisqu'il faudra attendre presque la fin de notre entretien pour qu'il me révèle ses différents engagements au service de la collectivité.
Pompier volontaire, il intervient à Haguenau et sait ce que porter assistance signifie: "prendre le temps d'écouter les autres, analyser la situation."
"Respecter les choix, les idées des personnes, être au service, aller vers les gens, ce sont des convictions et des axes qui sont importants dans ma vie, tant personnelle que professionnelle."
"Se garder de l'esprit de routine, se remettre en question, ne pas se reposer sur ses lauriers", les expressions de Yannick vont toutes dans le même sens.
"J'ai engagé un processus qualité, à moi de proposer des initiatives de travail qui vont dans le sens de l'amélioration continue. Il s'agit de rester dans la dynamique. Je dois avoir une réflexion globale sur les risques, et donc notre action ne peut être statique au sens où les choses changent, évoluent et nous devons évoluer avec elles."
Ce que Yannick apprécie particulièrement c'est d'aller bien au-delà des règles de procédure.
"Bien sûr, j'ai en charge le respect de régles, mais il y a plus important à mes yeux c'est de tout faire pour sensibiliser le personnel aux risques, de faire justement attention parce que dans notre domaine le risque peut faire partie des meubles. J'ai un gros travail de communication à réaliser, relayer l'information de façon à faire diminuer le risque, que ce soit avant ou après un incident. Mon rôle n'est pas d'être le gendarme de service qui culpabilise ou interdit. Au contraire, la relation doit s'établir dans la confiance, c'est primordial. J'ai affaire à des personnes et je dois faire en sorte qu'elles soient en mesure de pouvoir adhérer aux préconisations de sécurité et non d'être en résistance à des procédures contraignantes."
C'est la raison pour laquelle Yannick est continuellement sur le terrain et non confiné dans son bureau.
"Je passe dans les labos tous les jours, je rencontre les personnes, nous discutons, je dois rester à l'écoute. Je ne suis pas là pour faire de la répression mais pour expliquer, il faut du temps et de la patience."
Yannick utilisera le terme de partenariat également.
"Je travaille avec les personnes, pour ces personnes. Il s'agit de les accompagner pour leur permettre de travailler dans les meilleures conditions pour protéger leur intégrité physique."
Yannick aime son métier, il m'en parle avec les accents de la passion et ses mains soutiennent fortement son discours.
"Mon métier est diversifié, il y a un panel d'activités, de dossiers, de situations. on n'a jamais fini !"
"J'apprécie de pouvoir être en contact avec tout le monde."
"En même temps, le cadre réglementaire me plaît, le faire évoluer qualitativement me convient bien. Je suis sûrement un peu perfectionniste ! L'idée de devoir rester en veille, à l'affût parce que tout va toujours évoluer, me plaît beaucoup. De même qu'être une force de propositions, d'initiatives. Ne pas attendre pour agir, prévenir, j'aime ça !"
"Ma mission est de faire progresser l'ensemble du personnel sur la notion de sécurité, je peux donc mesurer aussi l'impact de mes actions, c'est important. Si quelqu'un me pose une question, il doit pouvoir obtenir une réponse. Ma porte est toujours ouverte, je pense que ma disponibilité est une des clés de la qualité dans le domaine."
Ses recommandations pour s'éclater dans son métier:
- "Ne pas avoir peur de l'inconnu. Oser. Avoir soif de découverte, de connaissance.
- Décloisonner.
- Etre au service, aller vers les gens.
- Travailler dans la transparence, dans la clarté. Déléguer en toute confiance dès que c'est possible.
- S'accrocher, faire preuve d'optimisme. Ne pas avoir peur de s'engager, parce qu'il y aura toujours un retour. Evidemment, il faut avoir de l'énergie sinon on s'épuise !"
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