Le 24/01/2007 à 06:36
La préfecture du Bas-Rhin et les représentants strasbourgeois du mouvement des Enfants de Don Quichotte restaient en profond désaccord sur les solutions d'hébergement, à l'issue d'une réunion mercredi.
"Malgré la main tendue par les pouvoirs publics, les négociations n'ont pu aboutir et aucun rendez-vous n'a été fixé", a déploré le sous-préfet à la Ville Eric Etienne. De son côté l'association reprochait au sous-préfet de faire preuve d'une "obstination incompréhensible", dans un communiqué publié en début de soirée.
Malgré ce blocage, une évacuation par la force de la cinquantaine de tentes installées sur un quai du centre-ville n'est "pas à l'ordre du jour", a précisé M. Etienne.
Lors de la réunion de mercredi, la troisième depuis le début du mouvement à Strasbourg début janvier, les responsables locaux de l'association ont refusé les places d'hébergement "de stabilisation" ainsi que les places d'hôtel et le suivi individuel par des travailleurs sociaux proposés par la préfecture, selon M. Etienne.
"Ils souhaitent, du jour au lendemain, intégrer un logement social immédiatement, ce qui est complètement illusoire", a-t-il estimé, précisant qu'il considérait l'association strasbourgeoise "responsable des gens qu'elle incite à dormir dehors par des températures négatives".
L'association a pour sa part rappelé, dans son communiqué, qu'elle demandait depuis le début de son action il y a 17 jours, la mise en oeuvre des décisions prises au niveau national par le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo.
"Des solutions adaptées aux situations individuelles" doivent être proposées par la Fnars, en liaison étroite avec la DDASS, précise-t-elle.
L'association reproche aussi au sous-préfet de ne s'être engagé à débuter le suivi des dossiers qu'à condition que 10 tentes soient enlevées. "J'ai sauvé quatre personnes de la rue sans qu'aucune tente n'ait été levée", a rétorqué M. Etienne devant la presse.
© 2006 AFP
La préfecture du Bas-Rhin et les représentants strasbourgeois du mouvement des Enfants de Don Quichotte restaient en profond désaccord sur les solutions d'hébergement, à l'issue d'une réunion mercredi.
"Malgré la main tendue par les pouvoirs publics, les négociations n'ont pu aboutir et aucun rendez-vous n'a été fixé", a déploré le sous-préfet à la Ville Eric Etienne. De son côté l'association reprochait au sous-préfet de faire preuve d'une "obstination incompréhensible", dans un communiqué publié en début de soirée.
Malgré ce blocage, une évacuation par la force de la cinquantaine de tentes installées sur un quai du centre-ville n'est "pas à l'ordre du jour", a précisé M. Etienne.
Lors de la réunion de mercredi, la troisième depuis le début du mouvement à Strasbourg début janvier, les responsables locaux de l'association ont refusé les places d'hébergement "de stabilisation" ainsi que les places d'hôtel et le suivi individuel par des travailleurs sociaux proposés par la préfecture, selon M. Etienne.
"Ils souhaitent, du jour au lendemain, intégrer un logement social immédiatement, ce qui est complètement illusoire", a-t-il estimé, précisant qu'il considérait l'association strasbourgeoise "responsable des gens qu'elle incite à dormir dehors par des températures négatives".
L'association a pour sa part rappelé, dans son communiqué, qu'elle demandait depuis le début de son action il y a 17 jours, la mise en oeuvre des décisions prises au niveau national par le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo.
"Des solutions adaptées aux situations individuelles" doivent être proposées par la Fnars, en liaison étroite avec la DDASS, précise-t-elle.
L'association reproche aussi au sous-préfet de ne s'être engagé à débuter le suivi des dossiers qu'à condition que 10 tentes soient enlevées. "J'ai sauvé quatre personnes de la rue sans qu'aucune tente n'ait été levée", a rétorqué M. Etienne devant la presse.
© 2006 AFP
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