5.4.09

OTAN ne pas s'en faire

Vous en avez peut-être entendu parler, la semaine s'achève à Strasbourg sur la fin du 60ème anniversaire de l'OTAN, fêté avec les villles allemandes de Kehl et de Baden-Baden.

Un centre-ville totalement bouclé, une ville fantôme ou presque, des commerçants plutôt dépités et un président heureux.

Le sud de l'agglomération a été abandonné aux casseurs et l'on s'étonne du bilan catastrophique en dommages matériels.

Bien sûr, les optimistes diront que la ville a été préservée -et pour cause- et que les officiels ont pu négocier tranquillement.

Peut-on toutefois s'étonner que les représentants des démocraties que sont les chefs d'état soient si éloignés des populations?
Peut-on s'interroger sur la légalité des arrachages de drapeaux anti-Otan que certains avaient souhaité accrocher à leurs fenêtres?
Est-il légitime de restreindre à ce point un principe pourtant constitutionnel tel que celui de la liberté de circulation? Les résidents des zones rouge et orange savent à quel point il a été mis à mal.
Peut-on questionner la préfecture sur son manque de clarté tant avec les citoyens qu'avec les élus?

Si l'on comprend l'intérêt supérieur des états à rechercher des alliances, qu'elles soient économiques ou militaires, faut-il pour autant accepter toute dérive sécuritaire?
Surtout lorsque celle-ci s'avère incapable de protéger efficacement les biens et les personnes?

Des questions parmi d'autres...

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