1.6.07

La Montagne Verte

































La Montagne Verte compte parmi les plus anciens quartiers de Strasbourg. Elle naquit grâce à saint Arbogast au VIe siècle.

Au VIe siècle, un Franc d’Aquitaine, venu en Alsace dans les années 540, saint Arbogast, vivait en ermite à la Montagne Verte, quand il fut nommé évêque de Strasbourg. Quelques siècles plus tard, en 1060, la chapelle que le saint avait fondée fut transformée en couvent. Autour, des habitations commencèrent à s’implanter. Ainsi naissait la Montagne Verte.

Quant au couvent Saint-Arbogast, il entra dans l’histoire grâce à Johannes Gensfleisch qui, plus connu sous le nom de Gutenberg, s’y installa en 1434 et y mena les premiers travaux qui aboutirent à la naissance de l’imprimerie.

Il faudra pourtant attendre le début du XIXe siècle pour que le quartier prenne réellement son essor : la creusement du canal du Rhône au Rhin, la construction de la ligne de chemin de Fer Strasbourg-Bâle, l’arrivée du tramway (en 1900) permettent à des ateliers et des petites usines de s’implanter. Le long de la route de Schirmeck, la population ne cesse d’augmenter. Peu à peu, le visage de la Montagne Verte que nous connaissons aujourd’hui se forme.

L’origine du nom est obscure. La "Montagne Verte" apparaît pour la première fois en 1775 sur une gravure titrée : Moulin près de la Montagne Verte. Selon Louis Schneegans, historien qui consacra de nombreux travaux à Strasbourg, la Montagne Verte tirerait son étymologie de deux éléments : la Tour Verte (une tour de guet construite vers 1429) et une "illusion d’optique" : en arrivant par le sud à Strasbourg, les massifs denses d’arbres auraient donné au quartier l’aspect d’une petite Montagne...

Vers le site du centre socio-culturel de la Montagne Verte

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